Chez les Barracudas, nous sommes plus de 200 ! Alors difficile de tous nous connaître les uns les autres. Pour pallier ce manque, nous souhaitons très régulièrement présenter au travers des réseaux sociaux les membres qui constituent notre club. C’est un petit peu comme dans nos sports, une part individuelle et une part collective. Aujourd’hui, c’est au tour de Olivier BROSSIER : secrétaire général et coach D1, il est au club depuis 28 ans.
MUC : Peux-tu te présenter ? Sur un plan personnel et au niveau du Baseball/Softball (tes positions, palmarès, joueur/joueuse/équipe préférés).
Olivier : J’ai 49 ans et suis secrétaire du club et papa de Paolo et Sacha qui sont des Barracudas aussi. Je suis instit dans la vie et de plus en plus impliqué dans le Baseball depuis quelques années. J’ai pris le secrétariat de la Ligue Occitanie et remis en route avec d’autres le CD34 pour y faire du développement.
Mon équipe préférée est à Atlanta : les Braves (et je rêve d’aller assister à un match en allant voir Paolo qui joue non loin d’Atlanta, avec Sacha, mon autre fils). Mes joueurs préférés sont donc d’Atlanta à l’époque phare Mark LEMKE, Tom GLAVINE, Dave JUSTICE… et puis aussi Will CLARK des Giants de la même époque. Souvenir partagé avec un de mes grands copains du Baseball à Gap.
MUC : A quel âge et comment as-tu découvert le Baseball ou le Softball ? Qu’est-ce qui te plait dans nos sports ?
Olivier : J’ai commencé à 16 ans et on ne jouait qu’avec 3 bases parce qu’on ne savait pas ! Puis un club s’est ouvert à Gap et c’était parti !
Tout me plait. Le duel lanceur/frappeur, la capacité d’accepter l’échec (même si j’avais du mal à l’accepter moi-même), la possibilité de s’exprimer de mille manières, la permanente possibilité de rebondir et faire changer le cours d’un match, une frappe pure, un jeu de défense maîtrisé, un lancer précis et malin.
Quand on démarre un match, on sait qu’il ne ressemblera à aucun autre, il y aura toujours un quelque chose qui le rendra unique. Et puis c’est un sport collectif, il ne faut jamais l’oublier. J’aime la performance collective. C’est une donnée qui rend le projet tellement difficile et la réussite terriblement savoureuse.
Olivier à la frappe face à… Montpellier ! Le catcher est Patrice PRUVOST. 
MUC : Quand es-tu arrivé au club ? As-tu une anecdote, un souvenir à partager ?
Olivier : Mon histoire avec le club commence en Septembre 1993, lorsque j’arrive sur Montpellier pour mes études. J’avais commencé le Baseball à Gap, aux Road Runners à 16 ans, après un parcours de footballeur en sport-études. J’ai appris là-bas avec les moyens du bord et des personnes passionnées par ce sport qui m’ont transmis le virus.
Venir à Montpellier, c’était aussi poursuivre ma passion. J’ai intégré assez rapidement le groupe D1 sous Greg Hamilton qui me disait toujours “beaucoup entraînement pour toi” et ce fut le cas. J’ai beaucoup progressé et pu participer aux 2 titres de champions de France en 1994 et 1995 et aux coupes d’Europe dont celle de Rotterdam où nous finissons 3ème (on perd en demi après une frappe d’Anthony DELARUE qui, si elle transperçait l’infield et cela est passé très près, nous envoyait en finale).
Les souvenirs restent.. Même si je n’étais qu’un Utility Player capable de jouer partout et de rendre service et jamais un véritable titulaire, j’ai beaucoup appris auprès de chaque joueur de cette époque (les recrues comme Jeff ZIMMERMAN ou Harry MUIR, Fred RAYNAUD, Manu DANG-VAN, Lahcene BENHAMIDA, Stephen LESFARGUES, les frères MEURANT, Williams CASACOLI, Boris ROTHERMUNDT et encore beaucoup d’autres). Des noms encore très largement présents dans le baseball d’aujourd’hui ! Jouer avec tous ces joueurs de qualité m’a donné des bonnes bases que j’ai pu ensuite utilisées avec Nîmes (qui était en D1 !) en 1996, saison pendant laquelle j’ai bien performé. Et puis ensuite, comme tout un chacun, j’ai alterné période de jeu et période plus tournée vers ma profession (instit).
Je suis revenu deux fois, dans les années 2000 avant d’arrêter parce que je ne suivais plus le rythme des entraînements. J’ai fait des finales avec la D1 et on est passé très près de réussir. J’ai joué avec des personnalités du club qui sont toujours là maintenant (les frères CROS, Jean-Michel MAYEUR, les Thomas PAQUIER et MELEY et plein d’autres… la liste serait trop longue…).
Suivant toujours de loin les compétitions, j’y suis revenu à la faveur de la décision de mes enfants d’essayer à leur tour assez tardivement (à 13 et 12 ans) après avoir vu une demi-finale de belle facture face à Sénart. Ils ont eu chacun leur parcours avec le Baseball : l’aîné, Paolo, a suivi la filière de haut-niveau et poursuit actuellement son parcours en Georgie aux Etats-Unis; le second, Sacha, a joué en 15U puis a eu une pratique plus loisir. Ma plus grande fierté est d’avoir pu remporter le titre 18U, à Rouen en 2018, comme coach avec mes 2 garçons dans l’équipe; cela se voit sur les photos je pense ! 😉
Olivier et ses deux fils, Sacha et Paolo, sont champions de France 18U 
Les Barracudas 18U, champions de France 2018 à Rouen
MUC : Quels sont tes souhaits pour le club ?
Olivier : Je souhaite que nous nous développions comme nous le méritons. Je pense que tout le travail réalisé par les Barracudas n’est pas reconnu à sa juste valeur. Nous avons à nous développer en termes de licenciés et à faire reconnaître notre savoir-faire. Cela passe notamment par un projet abouti au niveau des infrastructures : deux terrains permettant des actions d’envergure qui sont à notre portée. Je souhaite m’investir pleinement dans ce développement que nos sports méritent.
Merci beaucoup ! Bonne saison à toi !
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